Jadalice et Poupon'eaux

mercredi 22 février 2012

Vacances de Noël en Espagne 3: Aguilas

Aprés avoir passé les premiers jours en famille, nos cousins nous ont proposé d'aller (ce qui était prévu au départ) dans leur appart-résidence au bord de la mer à Aguilas. Nous sommes tombés sous le charme à la fois de la ville et de la résidence: une vue imprenable que ce soit sur la mer ou sur les montagnes environnantes qui confèrent à cet endroit un climat particulièrement clément. Ici Greg est avec nous en visite d'un appartement voisin qui était à vendre, et dont la terrasse permettait d'avoir une vue à 180°...

Mais la famille nous appelle toujours à elle, surtout en cette période festive. Ici c'est le frère d'Andrès qui nous invite chez lui dans une maison superbe où ses terres alentours lui ont permis de faire une petit terrain de foot pour ses enfants, et un manège pour son petit poney qu'il abrite sur place aussi. Il a rendu habitable son Rdc pour sa maman, mais aussi récemment ses beaux-parents qui ont eu des soucis de logement à cause du récent tremblement de terre qui a eu lieu à Lorca (il y a 9 mois environ). Greg y a trouvé également des compagnons poilus fort sympathiques...

Voici donc la préparation des dulces (pâte à base d'amandes grillées ou cacahuètes selon la recette, et du miel.. de Cathy en l'occurence). On y voit l'autre cousin de Cathy, Salvador (maître des lieux) et sa fille (ainée des 3 enfants: le dernier, Roberto, a l'âge de Greg et est devenu son copain malgré le barrage de la langue)
Maria-Esperanza, l'épouse de Salvador (elle a un qque chose de Catherine Zeta-Jones)
On ne résiste pas à fixer l'émotion des retrouvailles de Cathy avec le + jeune des cousins germains existants sur cette vieille photo de famille. Cet homme d'une soixantaine d'années avait alors l'âge de Guigui et était gardé avec sa soeur (à droite de Cathy) par la famille car alors orphelin de père (déjà!) et sa mère devant travailler pour assurer la pitence.. Bref! du Zola en plein...

Les invitations fusent. Ici c'est la cousine Maria et son mari Antonio (le spécialiste en cuisine) qui nous accueillent dans un appart qu'ils habitent en terrasse pour un Fideua, paëlla catalane où le riz est remplacé par des pâtes type vermicelle et la viande est exclusivement à base de poisson et crustacés
Le temps redevient alors très clément, on est en bras de chemise.. On goûte ici à leur spécialités (ils font tout jusqu'à leurs vins et liqueurs)


La chaleur nous pousse alors à intégrer définitivement Aguilas pour y dormir le reste des vacances... ce qui n'est pour plaire qu'à Alice qui restera à la ferme jusqu'au dernier jour avec sa mami et sa Montsé

Les autres lascars ne demandent pas leur reste au soleil et à l'eau étrangement tiède malgré le coup de froid qu'on a eu en début de séjour.
 

Un édifice communal très original qui s'harmonise délicieusement avec la courbe de la lagune. J'aime!

Un Guigui dans le même état que son grand frère!
Jade a quand même su sauver les apparences ;-)
Moi je ne savais où donner de la tête pour ne pas les voir tomber tout habillés dans l'eau car je n'avais pas de rechanges et je ne pouvais me résoudre à les déshabiller complètement en plein mois de décembre (c'est psychologique!). D'autres ont eu le courage pour moi...




Vacances de Noël en Espagne 2: Goodbye Matilda!

 Deux cochons dans la ferme c'est louche, surtout quand ils atteignent cette taille! Andrès a eu beaucoup de mal à laisser partir la Matilde (pour l'avoir soignée 9 mois), c'est de toute façon un "profesional" (2 en fait) de la "matanza" qui s'est chargé du coup de grâce. Ce fut fait dans des délais rapides et de façon soigneuse.. Pourtant cétait mal parti car le monsieur (très terrien: pas de portable) ne trouvait pas les lieux et était rentré chez lui (sans se formaliser une seconde de la fuite de ses honoraires) pour une telle sieste qu'il n'entendait même pas son téléphone fixe sonner. Bref! On le fit chercher avant le coucher du soleil car impossible de remettre: 40 personnes étaient attendues le lendemain pour le boulot de charcutaille et le festin des prémices du cochon "maison".
 On débarrasse la bête de sa soie au chalumeau, il ne faut pas avoir le nez fin!
 En garde les enfants, l'eau bouillante et le brasier pour la maintenir à bonne température sont imposants.

 Guigui ne veut pas être tenu à l'écart, je le tiens bien!
 On "stérilise" (on devrait dire embaumer) les tripes avant de les garnir grâce aux écorces et chair d'orange et de citron
 Alice se demande sûrement quand passe-t-on à table ;-)
 Montsé est surprenante d'initiative, de savoir-faire et de bon goût: ses mélanges savants d'épices ont rendu la charcuterie succulente (Viva la Catalugna!)
 Maria est une bête de travail et d'organisation, un chef né! Elles sont faites pour s'entendre ces 2 cousines
 On cuit les abats:
 On remplit les tripes.
 On se régale: même moi qui déteste le foie de façon systématique, je ne pourrai plus jamais dire JAMAIS
 Le mélange pour "la sobrasada" est en cours
 Ici c'est la saucisse classique qui sera congelée ensuite

 Blanco, longanisse, chorizo, morzilla, pâté de tête et sobrassade: TOUT est BON dans le COCHON!
 Roberto a un appétit d'oiseau, maman force un peu la béquée...
 Moi je ne me force pas du tout et je reviens avec un kilo pris en une semaine (vice des vacances de toute façon)
 On suspend les victuailles à sécher dans un endroit frais et aéré pendant 40 jours
 Mariano (le 3è cousin, frère d'Andrès et Salvador) à côté du facétueux farceur Dani qui a profité du public pour nous montrer des tours de prestidigitation et nous raconter des blagues traductibles et intraductibles (Alice est fan et complice désormais, elle connait tous les trucs)

L'épouse de Mariano est marocaine (à côté de Juana).
Les filles sont comblées: coca, charcutaille et tapas à volonté en compagnie de mami et Montsé (tata espagnole préférée de nos pépètes).
Cette expérience a enlevé beaucoup de crainte finalement, nous apréhendions beaucoup pour la pauvre bête mais sa mise à mort est fugace, et pas inutile puisque ce n'est pas un mythe: on ne jette rien du cochon!

vendredi 17 février 2012

Vacances de Noël en Espagne 1: LORCA

Nos hôtes: le cousin germain Andrés de mami Cathy (du côté de papi José.. et la ressemblance avec notre grand-père est frappante!)

 Son épouse Montsé (diminutif de Montserat.. célèbre vierge dont notre cousine veut oublier le nom.. comme Mami Trini ne veut plus de trinidad)

 La tante de Cathy: Juana qui est ici la mamé de tout le monde (c'est la mère de Andrés)
 Antonio (le mari de Maria la cousine germaine de Cathy)
 Le paradis des enfants: une maison de campagne avec des centaines de mètres carrés, une immense volière de perruches, plusieurs variétés de poules, des pigeons, des lapins, des oiseaux exotiques, des chiens, des cochons (nous y reviendrons) et des orangers, citronniers, oliviers.. une piscine qu'il a fallu sécuriser un peu plus. Bref! Des vacances au POIL (et à plumes)...


 Le malheureux petit chien qui, par jalousie, se fit attaquer par les autres (en particulier celui qui est ici à côté de Guigui)


 Voilà un chien qui aime se faire carresser mais n'est pas partageur, nous le comprendrons + tard!..

 Le chien que caresse Greg est très collant: il joue le rôle de rabatteur du grand chien (un meute qui fait équipe pour les bons et les mauvais coups)
Le coq français ramené par ma mère (et oui! il a fait la route avec nous :) a fait sa loi, il a soumis les autres (+ petits il est vrai) et à lui les poulettes ;-)
A table (très nombreux comme à chaque fois) où l'on voit au fond la cousine Maria (à côté de Cathy) et au premier plan à gauche le seul fils d'Andrés et Montsé: Dani (Daniel)