Vacances de Noël en Espagne 2: Goodbye Matilda!
Deux cochons dans la ferme c'est louche, surtout quand ils atteignent cette taille! Andrès a eu beaucoup de mal à laisser partir la Matilde (pour l'avoir soignée 9 mois), c'est de toute façon un "profesional" (2 en fait) de la "matanza" qui s'est chargé du coup de grâce. Ce fut fait dans des délais rapides et de façon soigneuse.. Pourtant cétait mal parti car le monsieur (très terrien: pas de portable) ne trouvait pas les lieux et était rentré chez lui (sans se formaliser une seconde de la fuite de ses honoraires) pour une telle sieste qu'il n'entendait même pas son téléphone fixe sonner. Bref! On le fit chercher avant le coucher du soleil car impossible de remettre: 40 personnes étaient attendues le lendemain pour le boulot de charcutaille et le festin des prémices du cochon "maison".
On débarrasse la bête de sa soie au chalumeau, il ne faut pas avoir le nez fin!
En garde les enfants, l'eau bouillante et le brasier pour la maintenir à bonne température sont imposants.
Guigui ne veut pas être tenu à l'écart, je le tiens bien!
On "stérilise" (on devrait dire embaumer) les tripes avant de les garnir grâce aux écorces et chair d'orange et de citron
Alice se demande sûrement quand passe-t-on à table ;-)
Montsé est surprenante d'initiative, de savoir-faire et de bon goût: ses mélanges savants d'épices ont rendu la charcuterie succulente (Viva la Catalugna!)
Maria est une bête de travail et d'organisation, un chef né! Elles sont faites pour s'entendre ces 2 cousines
On cuit les abats:
On remplit les tripes.
On se régale: même moi qui déteste le foie de façon systématique, je ne pourrai plus jamais dire JAMAIS
Le mélange pour "la sobrasada" est en cours
Ici c'est la saucisse classique qui sera congelée ensuite
Blanco, longanisse, chorizo, morzilla, pâté de tête et sobrassade: TOUT est BON dans le COCHON!
Roberto a un appétit d'oiseau, maman force un peu la béquée...
Moi je ne me force pas du tout et je reviens avec un kilo pris en une semaine (vice des vacances de toute façon)
On suspend les victuailles à sécher dans un endroit frais et aéré pendant 40 jours
Mariano (le 3è cousin, frère d'Andrès et Salvador) à côté du facétueux farceur Dani qui a profité du public pour nous montrer des tours de prestidigitation et nous raconter des blagues traductibles et intraductibles (Alice est fan et complice désormais, elle connait tous les trucs)
L'épouse de Mariano est marocaine (à côté de Juana).
Les filles sont comblées: coca, charcutaille et tapas à volonté en compagnie de mami et Montsé (tata espagnole préférée de nos pépètes).
Cette expérience a enlevé beaucoup de crainte finalement, nous apréhendions beaucoup pour la pauvre bête mais sa mise à mort est fugace, et pas inutile puisque ce n'est pas un mythe: on ne jette rien du cochon!
2 commentaires:
Je n'aurai sûrement pas pu assister à la mise à mort de l'animal mais j'aurai goûté volontiers à la charcutaille ;)
Y'a beaucoup de saucisses mais s'il faut partagé avec toute la famille étendue (40 personnes), il en reste peu pour celui qui a élevé la bête, non ?
C'est quand même une chouette tradition familiale, et puis au moins, ils savent d'où elle vient la viande !
Bon appétit les amis
Tout le monde n'a pas eu droit comme nous à en ramener chez eux, la tradition pour la famille c'est d'aider ce jour-là et en échange on est invité à manger pour partager les prémices (abats, morceaux de gras frits et ensuite sucrés, côtelettes cuites ou préparées dans un bon riz; etc..). Moi non plus je n'ai pas assisté à l'abattage, mais on n'a pas pu se boucher suffisamment les oreilles pour ne pas entendre la bête couiner...
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